Eric Bellion et Gilles Le Druillennec

• Eric Bellion, un grand marin engagé pour promouvoir la différence et Gilles Le Druillennec, son combat acharné. Envisagée comme une leçon de vie réciproque, la croisière de Pen Bron permet à des personnes handicapées de vivre la mer sur de simple bateaux de plaisance et aux personnes valides de mieux comprendre le handicap. Quoi de mieux, pour en illustrer le principe que d’associer deux grands voileux comme parrains de la 42e édition : Eric Bellion, valide et Gilles Le Druillennec, infirme moteur et cérébral depuis la naissance. Ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. Ce sera le cas pour la première fois à l’’occasion de cette nouvelle édition de la croisière de Pen Bron.
• Des deux, c’est Eric Bellion qui est le plus connu. Navigateur mais aussi écrivain, réalisateur et chroniqueur à la télévision, le skipper vient de boucler – hors course pour cause d’avarie – son deuxième Vendée Globe. Depuis 15 ans, il aiguise à la fois son palmares en Imoca et sa réputation de marin tenace et engagé. Ils le sont tous sur le circuit Imoca, mais lui a un petit truc en plus. Depuis son premier embarquement avec deux potes au sortir d’étude à l’EM Lyon, il navigue avec des personnes en situation de handicape. Tétraplégiques, aveugles, IMC… il a confié la barre de bateaux de course, sur toutes les mers et dans toutes les conditions, à des personnes auquel il était le seul parmi ses pairs à oser faire confiance. Une « folie » qui l’a parfois dépassé mais qu’il a toujours assumé. Par conviction mais aussi par indignation, générale, pour réparer les brimades dont souffrent les personnes différentes et particulière, quand il pense à celles que son père bègue a supporté depuis toujours. C’est pour médiatiser son message – « la différence crée de la richesse » – qu’il se lance dans son premier Vendée Globe ne 2016 avec son projet « comme un seul homme » devenu « Stand as One ». Une parole qu’il porte toujours avec force et sincérité dans les médias ou les entreprises.
• C’est ce que fait aussi Gilles Le Druillennec quand il intervient dans les écoles pour sensibiliser les jeunes au handicap à l’occasion de conférence spectacles dont il est le principal interprète. Depuis près de quarante ans, Gilles se démène au sein de l’association « Barrez la différence » pour faire évoluer le regard sur le handicap et il est particulièrement bien placé pour le faire. Infirme moteur et cérébral depuis la naissance, il pratique la voile depuis qu’il a 7 ans grâce à des parents qui ont tout fait pour ne pas l’exclure. Ce n’a pas été le cas de tout le monde tant le jeune mordu et « tordu » comme il se définit lui-même a dû se battre contre vents et marées pour faire sa place dans un monde qui ne voulait pas de lui. Après avoir obtenu son brevet d’état d’éducateur sportif qu’on lui retire parce qu’il était en situation de handicap, iI a dû se battre, avec le soutien de mille chefs d’entreprises et du président de la République (François Mitterrand à l’époque) pour le récupérer après cinq ans d’acharnement. Aujourd’hui il en est le seul détenteur en situation de handicap. Il a aussi passé son permis de conducteur de car. Une ténacité exceptionnelle qui lui vaut le titre de « Capitaine fantastique » dans le cadre d’un documentaire qui retrace son histoire.

Morgan Lavaux

Le handicap, Morgan Lavaux l’a rencontré sur un lac, le 31 août 2013. Accidenté à l’occasion d’une initiation au Flyboard – un engin propulsé par un jet ski – il s’est réveillé « tétraplégique incomplet ». Depuis 11 ans, ce grand sportif qui n’aurait jamais dû remarcher, a regagné en autonomie et a remporté aussi plusieurs prix de l’innovation. En 2017, il a créé un capteur connecté innovant pour éviter aux personnes en fauteuil de développer des escarres. Le jeune entrepreneur de 36 ans a accepté d’être le parrain de la 41 e édition de La Croisière de Pen Bron, à la suite de grands noms de la voile et de la mer. Plus jeune, Morgan Lavaux était adepte du VTT trial. Vice-champion de France en 2002, son niveau lui a permis de devenir égérie d’une marque de voitures et d’effectuer, 4 années durant, des tours de France – au sens propre comme au sens figuré – pendant lesquels il se livrait à des exhibitions ou participait à des compétitions. Ce n’est pourtant pas à l’une de ces occasions qu’il doit de s’être blessé, mais pendant une banale initiation estivale au Flyboar. Après l’accident il passera 1 mois en réanimation et deux ans de rééducation à l’hôpital St Jacques. C’est là qu’il apprendra à se reconstruire et trouvera l’idée de sa future entreprise et de son produit phare : Gaspard. En découvrant la vie en fauteuil roulant Morgan comprend l’enjeu des escarres. Elles se crées rapidement : 15 à 20 minutes parfois… mais demandent entre 6 à 8 mois d’hospitalisation pour se résorber. Des mois supplémentaires de souffrances, de soins et d’isolement, sans parler du coût global du traitement évalué à plus de 3 milliards d’euros par an en France. D’où l’idée de créer une solution pouvant rappeler aux personnes en fauteuil de changer de position régulièrement grâce à un tapis d’assise bardé de capteurs. Cet objet connecté, lancé au CES de Las Vegas en 2017, a permis à la start up de remporter de nombreux prix de l’innovation et soutiens financiers. Cet amateur occasionnel de Hobie Cat connait le bénéfice de se retrouver sur l’eau et il est heureux de le partager et de le faire savoir : « le handicap est juste une question de compromis, dit-il. On peut faire beaucoup de choses comme tout le monde. On le fait juste différemment, avec plus d’anticipation et aussi l’aide des autres. C’est pour le rappeler que j’ai accepté de parrainer cette 41e édition de la Croisière de Pen Bron. J’en avais entendu parler à l’hôpital St Jacques. Je suis très heureux d’y participer enfin».

Sabine Roux de Bézieux

A la suite de parrains prestigieux tels Eugène Riguidel, Bruno, Loïc Peyron, Thomas Coville ou Jean Le Cam, Sabine Roux de Bézieux a accepté avec enthousiasme d’être la marraine de cette 40 ème édition.
Présidente de la Fondation de la Mer, Sabine Roux de Bézieux est engagée depuis des années dans la protection des océans, notamment dans la lutte contre les pollutions et la sauvegarde de la biodiversité. Cette Croisicaise est également capitaine de frégate dans réserve citoyenne de la Marine nationale.

Damien Seguin

A la suite de parrains prestigieux tels Eugène Riguidel, Bruno et Loïc Peyron, Thomas Coville ou
Jean Le Cam, Damien Seguin a accepté avec enthousiasme d’être le parrain de cette 39 ème
édition.
Triple médaillé olympique, Damien Seguin, lui-même handicapé (dépourvu de main gauche)
démontre avec une volonté qui force le respect, que le handicap n’est pas un obstacle à la
réussite de grandes aventures humaines et sportives. Il participe ainsi aux prestigieuses courses
aux large, la Route du Rhum en solitaire, la Transat Jacques Vabre et le Vendée Globe. Il a
notamment remporté le tour de France à la voile en 2017

“ Grand moment d’une rencontre non programmée ”

“ C’est avec plaisir que je rejoindrai sur l’eau tous les bénévoles et tous les sourires partagés pour continuer à écrire ensemble cette belle histoire qui mérite le soutien de tous ”

Encore merci de m’avoir permis de vivre l’édition 2016 de la croisière de Pen-Bron. Quelle journée faite d’amitié, de fraternité et de décontraction. J’ai été très sensible à la place donnée aux personnes handicapées et au bonheur qu’elles exprimaient ”

“ Pas beaucoup de vent mais un énorme souffle de sympathie et de partage. ”

“ Bravo aux organisateurs de cette 24éme croisière Pen-Bron Arzal de faire se rencontrer toutes ces personnes d’horizons différents. A bientôt. ”

“ Merci pour cette journée de partage. Emotion assurée. ”

“ Une journée forte en émotions, merci à tous les organisateurs. ”